📡 Ôm. La Terre émet une vibration constante dont dépendent tous les êtres vivants, c’est la résonance de Schumann.
Bonjour à toutes et tous ! Chaque semaine dans Cosmorama, une carte, une image, une découverte pour penser le monde autrement et en prendre soin. Aujourd'hui, nous parlons du champ électromagnétique du vivant, calculé à 7,83 Hz.
Personnellement, je n'en avais jamais entendu parler avant que mon père, retraité passionné par le son et la guitare, ne me dise : "Ah ton livre va s'appeler Géoconscience? Tu y parles de la résonance de Schumann, j'imagine".
La résonance de quoi?
La plupart des ingénieurs du son savent que la Terre possède un champ électromagnétique qui entoure et protège les êtres vivants avec une pulsation de fréquence naturelle ainsi que des harmoniques. Ces oscillations sont appelées résonance de Schumann.
Elles portent le nom du physicien allemand qui prédit leur existence dans les années 1950. Mais vers 1890, Nikola Tesla avait déjà découvert que l’énergie électrique ne pouvait se propager que dans une certaine zone atmosphérique, entre quelques dizaines de mètres dans le sol et l’ionosphère, à environ 80 kilomètres d’altitude, ce qu’on appellera plus tard la cavité de Schumann. Au-dessus et en dessous de nous, les vibrations de la Terre ne sont plus les mêmes, l’électricité et le vivant ne peuvent s’épanouir.
Et les conséquences de ce fait sont très réelles.
Les premiers vols spatiaux habités, dans les années 1960, ont montré que les astronautes souffraient du « mal de l’espace ». Nausées, malaises physiques et psychiques... Très vite, la Nasa et Roscosmos ont compris qu’ils n’étaient plus en résonance avec cette vibration planétaire et qu’il fallait la simuler. Aujourd’hui, la quasi totalité des véhicules spatiaux disposent d’un fréquencemètre « Schumann Simulator » de 7,83 vibrations par seconde, pour maintenir l’illusion de la cavité terrestre.
Ce dispositif est aussi utilisé en spéléologie. Pour ceux qui s'aventure trop loin de la surface, vers le bas.
Ôm
L’image ci-contre est une photo de cette résonance. Elle a été prise par le photographe australien Addington, et capturée en réfléchissant des lumières colorées sur un plat circulaire rempli d’eau, tout en vibrant sur la fréquence Schumann. Un motif géométrique apparaît de manière organique, comme une photographie à longue exposition. 7,83 Hz, c’est le ôm de la Terre. Comme dans les croyances vibratoires du monde indien.
De la détection des éclairs à l’ascension de la conscience collective, la constante de Schumann fait résonner les scientifiques et vibrer les mystiques depuis des décennies, à la croisée de l’espace et du temps.
J’y tiendrai un exposition dans un espace de 120 mètres carrés baptisé Down to Earth ainsi qu’un Keynote de clôture. J’aurai ensuite la joie de recevoir le prix NEOMA Alumni Engaged au Sénat à 18h.
Morlaix, les 2 et 3 décembre
Librairie Dialogues, le 2 décembre en fin d’après midi (nouvelle date)
Rencontres du Tourisme de Bretagne, le 3 décembre en fin de matinée
Senlis, le 4 décembre (nouvelle date)
Rencontre à la Librairie Saint Pierre
A très vite, pour l’une ou l’autre de ces rencontres.
Prenez soin de vous et du monde,
Maxime
Maxime Blondeau
Maxime Blondeau est auteur, conférencier et entrepreneur. Plus de 150 000 abonnés suivent ses publications quotidiennes sur Linkedin. Il enseigne la cosmographie à Sciences Po Paris et à l’école des Mines, et a donné près de 120 conférences depuis 2022.